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Guillaume Eichene, BSB’17 « Bien utiliser les bonnes fées susceptibles de booster les projets de création. »

BSB COMMUNITY

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03/04/2023

Guillaume a eu une première vie professionnelle au sein de Bpifrance, qui l’a conduit jusqu’à représenter l’institution à Singapour et en Asie du Sud-Est. Il a notamment travaillé sur la meilleure façon de lever les freins à la croissance et à l’internationalisation des entreprises. Avant d’exercer le métier de financeur auprès des jeunes pousses et des PME.

Il a désormais rejoint FrenchFounders, une plateforme d’échange dédiée à la communauté business francophone. En charge d’un portefeuille de membres, Guillaume anime les interactions entre dirigeants à travers des événements et surtout des mises en relation directes en fonction des opportunités dont il a l’intuition.

« Il existe bien sûr des fondamentaux pour garantir la viabilité d’un projet de création. Le principal tient au caractère structurel du bénéfice apporté. Il convient avant de démarrer de s’assurer avec beaucoup de rigueur que l’idée est réellement disponible et non préemptée par d’autres acteurs plus puissants ou plus avancés. Ce postulat de départ validé, le succès tient beaucoup à trois facteurs : le bon usage du financement public, le choix des partenaires (investisseurs, employés, clients et fournisseurs) et l’intégration dans un maximum de réseaux.

La vocation de Bpifrance est de favoriser la réussite des entrepreneurs. C’est un allié institutionnel auprès duquel il faut se tourner avant tout engagement. Une erreur consiste par exemple à développer son prototype sur fonds propres et se tourner seulement après vers la banque publique. La BPI, c’est le plus tôt possible. Pour le financement mais aussi pour la crédibilité. Être sélectionné et financé, c’est bon pour l’image ! Côté financeurs publics, il n’y a pas que Bpifrance. Les régions, les métropoles proposent des dispositifs qu’il faut étudier. Par exemple, développer un projet aéronautique dans l’écosystème toulousain est plutôt un gage de succès.

Ensuite, il y a le choix de partenaires privés pour conforter son projet. Il ne faut pas avoir peur d’ouvrir son capital et de partager (un peu) le pouvoir. Les investisseurs ne sont pas là pour prendre le contrôle mais pour faire fructifier leur argent et sortir au bout d’une période donnée. Un investisseur bien choisi, c’est un mentor qui ouvre son expertise du secteur et son carnet d’adresses. Au passage, le fait d’organiser son activité pour générer un revenu au plus tôt est généralement apprécié des futurs partenaires. Surtout si ce revenu est récurrent.

Enfin, il y a les réseaux. Incubateurs, comme celui du TEG, accélérateurs, réseaux thématiques, comme la French Tech, réseaux professionnels, comme FrenchFounders, et évidemment le réseau Alumni. Dites-vous qu’au sein de ces réseaux, il y a non seulement la réponse à toutes vos questions mais aussi les personnes qui se sont posées avant vous les questions qui vous viennent ! Et qui seront honorées de vous aider à franchir l’étape. D’autant plus utilement si vous avez bien préparé votre prise de contact. » 

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