Depuis plusieurs années, les médias se retrouvent à la croisée des chemins, confrontés à des défis stratégiques et structurels. Étienne Portais (BSB’10), cofondateur de Maddyness, illustre parfaitement ces enjeux avec un média en réinvention permanente, fondé en 2013 pour mettre en lumière l’écosystème de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
La longévité reste un défi majeur. « De nombreux médias naissent mais peinent à perdurer en raison de modèles économiques fragiles », souligne Étienne Portais. Pour Maddyness, la solution passe par une diversification de ses activités et une expansion internationale, notamment au Royaume-Uni.
La technologie est aussi un levier de transformation. « L’intelligence artificielle nous permet d’améliorer notre productivité, mais elle ne remplace pas l’expertise humaine ». Cette hybridation entre technologie et authenticité garantit une information crédible et équilibrée, essentielle pour maintenir la confiance des lecteurs.
Par ailleurs, dans un monde saturé de contenus, dont des fake news, les médias jouent un rôle fondamental dans le développement de l’esprit critique. « Chez Maddyness, nous nous adressons à un public B2B, ce qui renforce l’importance de notre crédibilité. Nous veillons à vérifier nos sources et à multiplier les points de vue pour offrir une information fiable et nuancée. » précise Etienne. En effet, avec plus d’un million de lecteurs par mois et entre six et dix articles publiés chaque jour, la rédaction est confrontée à l’impact et aux conséquences de ses publications.
Entre quête de crédibilité, adaptation technologique et engagement éthique, la mission des médias ne se résume pas à suivre les tendances, mais à anticiper, à questionner et à bâtir des ponts solides entre les idées, les valeurs et les publics. « L’importance de l’esprit critique et du travail collaboratif sont des qualités essentielles pour réussir dans un univers en constante évolution. Les médias sont au cœur de la transformation de notre société. Ils permettent de diffuser des idées, de créer du lien et de stimuler l’innovation. » conclut Etienne Portais.
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